Les photos suivent…
Après les baleines, nous reprenons la piste vers San Ignacio et le sud de la Baja avec comme objectif Santa Rosaria et le campement de la « Playa de los Amigos. »
Parfois les pistes sont rudes.
On retrouve l’empreinte française au travers du style des maisons et de l’église Santa Babara dessinée et préfabriquée par Gustave Eiffel. Elle fut transportée et assemblée à Santa Rosalia en 1897
Sur le chemin nous faisons un stop dans cette ville pour compléter notre approvisionnement au Super Marché « Ley ». La ville s’est développée autour d’une mine de cuivre qui a été détenue par une compagnie française « Del Boléo » dans les années 1880. .
Notre étape du jour nous amènera 20 km au sud au campement de « la Playa de los Amigos » à San Lucas, situé au bord de la mer de Cortes dans la Ensenada de Chabela. la plage est bordée de palmiers, on y trouve de nombreuses variétés d’oiseaux…
dont le fameux Bip-Bip, célèbre « road runner » de dessins animés.
Nous faisons la connaissance d’un couple de canadiens de Colombie Britanique vivant 6 mois de l’année au bord de la plage au rythme mexicain.
Nous reprenons la route 4 jours plus tard pour Loreto. Nous séjournons au campement« Loreto Shores » , en bord de mer à 15 mn à pied du vieux centre ville. Petite station balnéaire où l’on rencontre une forte communauté nord-américaine, ce qui a permis de construire, un bon hôpital très réputé ainsi que plusieurs supermarchés.
A noter la mission « Nuestra Senora de Loreto » siège de toutes les missions de la Basse Californie.
Loreto est relié à Los Angeles USA par plusieurs vols journaliers. Les environs sont renommés pour sa côte, ses îles où l’on peut pêcher, plonger, faire du canoé. Le printemps étant arrivé dans le Sud de la Californie, nous décidons de ne pas descendre plus au sud et de remonter vers la frontière américaine. Sur les conseils de voisins de plage, nous faisons une halte de 3 jours à la » playa de Santispak « , longue plage de sable où de nombreux campeurs s’arrêtent pour y voir les requins baleines. Dommage qu’ils soient déjà partis, nous en approchons qu’un seul en… canoë.
L’eau était trouble, dommage Simone n’a pu faire mieux
Playa de Santispak dans la « Bahia de Concepcion »
Un petit coup de jaune bien de chez nous…
Une belle soirée sur la plage avec 2 couples d’américains qui nous avaient conseillé ce splendide endroit.
Playa de Santispak
Nous profitons de cette halte pour visiter la jolie oasis de Mulegé, coincée entre la montagne « giganta et la montagne azteca » et traversée par l’Aroyo du même nom. Puis nous reprenons la route vers San Lucas où nous passons une semaine au campement « Playa de los amigos ». Nous y retrouvons nos amis Canadiens France et Ken .
Ensemble nous allons visiter un ranch mexicain dans la montagne. Le propriétaire nous donnera des oranges, carottes, betteraves et du fromage de chèvre fait maison… un vrai régal.
Rassemblement des chèvres pour la traite journalière
Plage du campement « Archelon » à la playa de Los Angeles
La semaine sainte approchant et étant une période où la circulation est particulièrement dense, nous décidons de retourner à « la playa de Los Angeles » et d’y passer la semaine même si nous restons sans aucun moyen de communication.
Simone surveille les environs
Sortie de pêche, Mes leurres achetés au Bassin d’Arcachon fonctionnent très bien, les « groupers » du golf de Californie adorent.
Salut copain…Rencontre avec une colonie de « lions de mer »
Difficile de nettoyer le poissons avec ces pélicans déchainés
C’est vrai il est très élégant ce camion
Le campement « Archelon » ( Dinosaure) en bordure de plage est tenu par Antonio Resendiz ancien universitaire et chercheur auprès de l’institut mexicain de la recherche océanographique. Ses travaux ont porté sur la migration et la reproduction de la tortue « Carreta carreta » Loggerheads en anglais. Nous faisons la connaissance de toute la famille actuellement en vacances et passons de bons moments ensemble. Malheureusement notre fin de séjour sera entaché par le décès, lundi de Pâques, d’Antonio foudroyé par une crise cardiaque.
Rencontre avec Eric et Catherine à Santa Maria, 
Le lendemain, malgré notre tristesse nous reprenons la route vers une jolie plage sur la côte Pacifique « la bahia de Santa Maria » où nous retrouvons un couple de français, Eric et Catherine, qui voyagent en Iveco Daily 4×4. Ils remontent d’Amérique du Sud et se dirigent vers l’Alaska.Nous avons passé une excellente soirée à échanger des infos, profitant de l’expérience de chacun. Leurs aventures sur le lien : http://www.apreslafrique.e-monsite.com
Autre rencontre à Santa Maria, Daniel qui remonte d’Amérique centrale avec un WW T5. Il est lui aussi en route pour l’Alaska.
Nous décidons de quitter Santa Maria et préparons le camion pour passer la frontière US à Tecate. Nous vidons le frigo car il ne faut absolument pas de viande, de légumes, de fruits, d’œufs et sutout de fruits de mer. Nous traversons la ville d’Ensenada qui est la plus grosse ville du Nord de la Baja avec ses universités et ses activités portuaires.
Puis nous arrivons à Tecate qui est une petite frontière beaucoup plus calme que Tijuana.
Pour les voyageurs, je mets la copie d’un message posté sur le forum
http://www.mantruck-aventure.com relatant notre passage de la frontière Mexique / USA.
Coté Mexicain, en venant d’Ensenada par la route Mex3, il n’a pas de poste frontière, donc pas de tampon de sortie et personne pour nous prendre le papier d’entrée.
Dans Tecate, suivre les panneaux « Crossing Border » qui amènent à la frontière américaine. Fouille légère de la cellule, ouverture des placards et du frigo. les questions posées par la douanière ont été : avez-vous de la viande, des légumes, des fruits, des œufs et des fruits de mer. nos réponses à chaque fois furent négatives. Notre visa B2 étant valable jusqu’au 21 Août 2016, soit plus de 4 mois donc aucun tampon d’entrée. Finalement, on a fait une balade en Basse Californie comme si on n’était pas sorti des US. Coté camion, ils ont seulement vérifié la plaque d’immatriculation avec leur données informatiques et ne nous ont pas demandé à voir la carte grise. On imagine que l’immigration a du mettre à jour notre dossier.
Cordialement
Jean-Marie